Qui sont les jeunes sportifs ?

Les jeunes sportifs de haut niveau sont des athlètes âgés de 12 à 23 ans ayant une pratique sportive de haut niveau et qui sont inscrits sur les listes ministérielles  “espoirs”ou “relève/jeune”. Nous allons nous pencher sur ces sportifs listé non issus des sports professionnels. Il est nécessaire de rappeler que le critère de l’âge n’est pas le seul moyen de classement des catégories.

S’il est conseillé par “mangerbouger.fr   de “pratiquer une activité physique régulière » et très important pour une majorité de jeunes de faire du sport, pour les sportifs de haut niveau il s’agit plutôt d’une réelle carrière.

Comment deviennent-ils sportifs de haut niveau? 

Ces athlètes doivent être licenciés, c’est-à-dire appartenir à des clubs affiliés aux fédérations sportives ou directement à ces fédérations. En grimpant des niveaux, lors de différentes compétitions (départementales, régionales puis nationales) et/ou durant les stages, les jeunes athlètes peuvent être repérés par un Directeur Technique National. C’est ce dernier qui propose une liste de sportifs au ministère chargé des sports. Ces fiches d’inscriptions sont alors examinées par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Les jeunes athlètes validés par cet institut sont alors inscrits sur la liste ministérielle “relève/jeune” ou “espoir”.

A savoir : être inscrit sur la liste “relève/jeune” concède le statut de “sport de haut niveau” alors que la liste “espoir” ne permet pas l’obtention de ce statut.

Quel est le parcours des jeunes sportifs pour atteindre le haut niveau ?

Plusieurs parcours s’ouvrent aux sportifs de haut niveau, selon leur statut, leur sport, leur âge, leur club et le niveau auxquels ils appartiennent.

Deux trajectoires sont possibles :

• Un parcours hors institution. Le sportif devient sportif de haut niveau en grimpant des échelons en restant dans son club et en poursuivant une scolarité normale.
• Un parcours suivi au sein d’une institution. Ce parcours est constitué de deux niveaux :

Un premier niveau au CREPS pour les sportifs reconnu “haut niveau”. Et un second palier à l’INSEP, destiné aux sportifs à forts potentiels.

Les chemins empruntés dépendent également des envies d’après-carrière.

Les CREPS sont des Centres de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportives. Ce sont des établissements publics nationaux français, placés sous la tutelle du ministère des Sports. Ils participent à la formation d’animateurs et d’agents publics, ainsi qu’à l’entraînement et à l’accompagnement de sportifs de haut niveau.

Pour les sportifs de haut niveau désirant rester dans leur domaine de prédilection. Ils peuvent alors être accompagnés et entraînés sur le plan sportif tout en préparant leur avenir professionnel. Les athlètes peuvent suivre une formation BPJEPS auprès du CREPS afin de devenir coach sportifs, entraîneurs, animateurs sociaux, chargés de projet éducatifs, etc.

Quels sont les sports reconnus comme olympiques ou paralympiques ?

La décision par laquelle un sport est reconnu ou non comme olympique/paralympique, revient au Comité International Olympique (CIO). Le sport est inclus dans le “programme olympique”, si le CIO considère qu’il est largement pratiqué dans le monde. Les sports olympiques et paralympiques sont classés en deux parties : les sports individuels et les sports collectifs.

Concernant les sports individuels, le judo, la gymnastique, le tennis, la boxe sont des exemples de sports reconnus par le CIO comme sports olympiques. Le basket, le handball, le rugby, le volley sont quant à eux des sports dits “collectifs”. 

Tous les sportifs de haut niveau adultes comme jeunes sont encadrés par des éducateurs sportifs. Ces entraîneurs doivent assurer prioritairement la partie sportive, préparation physique (entraînements, compétitions) et mentale.

Cependant, certains éducateurs assurent  également le suivi de la formation scolaire afin que les jeunes sportifs gardent le cap en terme d’étude puisque leur carrière sportive n’est parfois qu’éphémère. Cependant ce n’est pas le cas de tous les éducateurs, bien qu’il serait intéressant que chacun d’eux sensibilisent les sportifs au double projet.

Par ailleurs, certains entraîneurs ont pris conscience que  le double cursus permet un équilibre de vie (vie sportive, personnelle, étudiante) permettant sur le plan sportif un accroissement des performances.

Les jeunes sportifs et le double projet

Afin de s’assurer une après-carrière en toute sérénité, il est recommandé aux jeunes sportifs, de mettre en place un double projet. Ce double projet sport et études, permet aux sportifs d’anticiper et donc de faciliter leur reconversion professionnelle. Il permet également durant la carrière sportive de prendre du recul sur les résultats sportifs. En effet, l’expérience d’entraîneurs démontre qu’il peut y avoir un accroissement des performances sportives suite à la mise en place d’un double projet.

Les élèves sportifs ont alors tout intérêt à le mettre en place. Par ailleurs, il est désormais obligatoire pour entrer dans les centres tels que l’INSEP de mettre en place le double projet sportif et professionnel. Le jeune sportif peut dans ce cadre poursuivre son parcours universitaire tout en pratiquant son sport à haut niveau. Il peut également effectuer un stage ou une alternance afin d’acquérir des compétences pratiques qui lui permettront de faciliter son insertion et son employabilité dans le monde de l’entreprise. 

Nous pouvons alors nous poser la question suivante : Et si la clé de l’accomplissement et de l’épanouissement personnel des sportifs reposait sur l’anticipation ? Et sur l’équilibre de son double projet ?