Depuis 2003, le ministère des Sports s’engage dans une politique volontariste afin que les sports soient un outil de promotion individuelle, d’intégration sociale et professionnelle favorisant la santé et l’autonomie des personnes en situation de handicap. L’accès aux pratiques sportives et aux activités physiques de leur choix devient une priorité.
« Le handicap n’est pas un obstacle à la pratique sportive. Bien au contraire. »
Le sport, émancipateur de l’handicap physique
Les différents sports permettent aux personnes à mobilité réduite, de disposer de leur corps le temps d’une séance. De cette manière, leur enveloppe corporelle n’est plus uniquement source de soins médicaux. En effet, dans le cadre des activités sportives, ils reprennent mentalement et physiquement le dessus sur leur handicap. L’effort physique est alors source d’épanouissement et d’accomplissement personnels. De quoi se sentir bien dans son corps et dans sa peau !
Les bienfaits du sport
Le sport revêt de nombreux bienfaits. Il permet aux personnes porteuses de handicap d’améliorer leur état de santé grâce à une activité sportive régulière. La perpétuelle progression peut être une source de bien-être psychologique et physique. Par ailleurs, l’activité sportive est un excellent moyen de rééducation et de réadaptation. L’entraînement physique permet également de tisser de nouveaux liens sociaux du fait de rencontres avec des coéquipiers, une bonne manière de sortir de la solitude et de l’inactivité parfois quotidienne. Grâce à cette nouvelle passion, les personnes invalides peuvent entreprendre de nouveaux projets. Ils peuvent notamment décider de se lancer dans la compétition sportive. Pour les individus les plus déterminés, expérimentés et passionnés, ils peuvent devenir sportifs de haut niveau et tenter leur chance aux Jeux Paralympiques. Ils peuvent prendre exemple sur le parcours de Théo Curin, nageur handisport français qui a participé aux JO de Rio et concourra aux JO paralympiques de Tokyo en 2021.
La pratique sportive est également un bon moyen de se développer personnellement, et de se découvrir de nombreuses qualités, valables tant dans leur vie privée que professionnelle. En effet, la rigueur, le travail en équipe, le dépassement de soi sont autant d’aptitudes recherchées par les clubs de sport que par les entreprises.
Quel sport choisir lorsqu’on a un handicap ?
La réponse est simple, les personnes à mobilité réduite peuvent décider de pratiquer le ou les sports de leur choix. Puisque la majorité des sports pratiqués par des personnes valides peuvent également être effectués par des personnes ayant un handicap. Par exemple l’athlétisme, le cyclisme, la musculation, l’escrime, le judo, la natation… sont autant de sports accessibles aux personnes ayant un handicap. Les personnes invalides doivent garder en mémoire ce que disait l’Abbé Pierre :
« Le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’essayer. »
Alors qu’aucun d’eux ne se freine face à ce nouvel objectif, leur passion n’attend plus qu’eux !
Auprès de quelles structures pratiquer son sport ?
La Fédération Française Handisport propose des activités sportives adaptées aux personnes présentant un handicap physique ou sensoriel. Elle propose des offres sportives sécurisées à leurs capacités. Elle assure également du suivi individualisé de chaque sportif sur liste ministérielle, mais aussi des autres athlètes de manière plus ponctuelle. La structure peut ainsi apporter son aide sur les thèmes du travail et du sport.
Leur site internet met à disposition une carte de France. Selon la région sélectionnée, le site web indique le Comité Régional Handisport, les comités départementaux et également le nombre de clubs présents sur ce territoire. Toutes les structures proposées sont en capacité d’accueillir et d’accompagner sportivement des athlètes ayant un handicap.
Cependant cette dernière a perdu la tutelle de 19 sports dont 5 paralympiques (judo, tennis, équitation, voile, tir sportif) depuis 2017 car le Ministère a laissé la possibilité aux autres fédérations, qui en faisaient la demande, de les récupérer. C’est pourquoi certaines fédérations sportives prennent aujourd’hui en charge la partie sportive et le suivi socio-professionnel des sportifs de haut niveau ayant un handicap.
Pour récapituler, le sport permet une rééducation et réadaptation physique. Il permet d’avoir de nouveaux liens sociaux bénéfiques pour leur bien-être mental. Par ailleurs, le choix du ou des sports leur est à leur entière convenance. Alors nous pouvons nous poser la question suivante : Comment inciter, davantage, la pratique du sport auprès des personnes à mobilité réduite ? Comment mettre en évidence le bien-être que peut procurer le sport ?
A la semaine prochaine pour un nouvel article !
